Le 10 avril est une date spéciale. La veuve de Valéry Giscard d’Estaing , Anne-Aymone, a soufflé sa 89e bougie. L’occasion de découvrir le dernier anniversaire de celle-ci avant que son conjoint ne quitte ce monde, le 2 décembre 2020.

Bien avant Brigitte Macron, Anne-Aymone Giscard d’Estaing a été la toute première compagne d’un président de la République à avoir un bureau au 55, rue du faubourg Saint-Honoré. Dans l’ancienne salle de bains de Napoléon III, la veuve de Valéry Giscard d’Estaing – qui souffle ce dimanche 10 avril sa 89e bougie – s’est occupée des “relations publiques” entre le président et les habitants de l’Hexagone. Une vie exposée aux yeux de tous des années durant et qui a retrouvé un semblant d’anonymat lors d’un dîner tenu quelques mois avant la disparition de l’ancien locataire de l’Élysée, en 2020, comme l’a relaté Paris Match.

Anne-Aymone Giscard d’Estaing avait soufflé à l’époque ses 87 bougies et a eu droit à un présent symbolique : un repas quasi en tête-à-tête avec sa moitié. “À douze autour de la table de la cuisine, on est de fait un peu serrés, mais, pour l’ancien président et l’élégante Anne-Aymone, se retrouver là, sans cérémonial ni maître d’hôtel en veste blanche, créait une atmosphère différente et plutôt joyeuse”, s’est ainsi souvenue auprès de nos confrères la journaliste Caroline Pigozzi, à l’origine des festivités. L’ancienne première dame a ainsi eu le plaisir d’observer son mari, l’homme à l’origine de la fameuse tirade “vous n’avez pas le monopole du cœur”, débattre avec passion comme au bon vieux temps : “J’entendais les explications convaincantes de l’homme d’État racontant notamment pourquoi il était en faveur de la suppression de l’ENA”, s’est également souvenue la maîtresse de maison.

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Une première dame soulagée de quitter l’Élysée

Impliquée dans la sphère politique, mais réservée, Anne-Aymone Giscard d’Estaing s’est dite soulagée de quitter le palais présidentiel en 1981 dans Premières dames (éd. Perrin), un ouvrage rédigé par Robert Schneider en 2014, puis réédité en 2018. “Il est vrai qu’égoïstement, j’ai ressenti un soulagement relatif, l’impression de retrouver une grande liberté, une vie plus normale”, s’est ainsi souvenue la fille de François Sauvage de Brantes et de la princesse Aymone de Faucigny-Lucinge et Coligny. Et d’ajouter : “Quand je pense aux malheureuses souveraines en Angleterre, aux Pays-Bas ou au Danemark qui font cela à vie, je ne les envie pas.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Stephane Caillet / Panoramic / Bestimage

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