Le nouveau DLC hommage de Jurassic World Evolution est enfin dispo et c’est l’occasion parfaite de revenir dessus.
Si vous avez déjà passé suffisamment de temps sur Planet Zoo et qu’il serait temps pour vous de revenir à une expérience de jeu de gestion plus simplifiée et plus grand public, c’est le bon moment pour relancer Jurassic World Evolution. On avait déjà abordé lors de notre preview de Retour à Jurassic Park le gros côté nostalgique de ce nouveau contenu. Les acteurs Jeff Goldblum, Sam Neil et Laura Dern sont présents pour reprendre les voix des docteurs Ian Malcolm, Alan Grant et Ellie Sattler. Et même si le bashing constant du docteur Malcolm est très vite pénible, on apprécie l’ensemble. Entre Mr. ADN, la porte culte de Jurassic Park, les jeeps comme dans le film ou même le design des bâtiments comme si on était en 1993, le voyage dans le temps est réussi.
On se retrouve donc embarqué le temps de sept missions dans une période qui se déroule après la fin du premier film. Hammond n’a pas abandonné son rêve de créer un parc pour les dinos et décide de reconstruire encore une fois sa lubie, sauf que cette fois les professeurs veillent au grain avec forcément beaucoup de méfiance. L’intrigue est loin d’être folle mais la conclusion est un bon lien vers les films plus récents de la licence. En tout cas, on sent que Frontier a bien réfléchi à chaque aspect du gameplay de ce DLC pour rester fidèle au film et propose donc une expérience très différente du jeu de base, dont le modèle de gestion est calqué sur les films Jurassic World. Dans les films, l’incubation des dinosaures ne se faisait pas directement sur l’île et le DLC va aller jusqu’à nous faire mettre en place ce “Site B”, qui s’occupera de l’incubation à distance.
Le nombre de bâtiments a été revu à la baisse par rapport au jeu de base et le visitor center va servir à la fois à la recherche, l’expédition et l’extraction de fossiles. Pour les visiteurs, le seul moyen de voir les dinosaures va se faire avec les jeeps sur rail et il faut donc construire son parc très différemment que dans le jeu de base, avec des grands espaces pour les herbivores et des enclos très cloisonnés pour les autres, et un parcours de jeep passant juste à côté. Les rangers peuvent se faire attaquer et détruire en faisant leur boulot.
Et n’oublions pas l’ajout de la Volière, qui permet d’inclure enfin des dinosaures volants dans nos parcs. Cet ajout reste tout de même un peu décevant puisque l’aspect gestion est proche du néant. On incube nos dinos qui vont directement se retrouver dans la volière et voilà. Pas de gestion de leur nourriture, ni de la construction de leur environnement pour leur bien-être. Le jeu indique qu’une brèche est possible et qu’ils s’enfuient mais malgré les tempêtes tropicales qui auraient pu endommager le bâtiment, je n’ai pas eu l’occasion de voir l’accident arriver.
Le DLC a beau être agréable et bien jouer sur notre nostalgie, il reste terriblement court et le mode campagne sera terminé en sept heures. Heureusement que l’on débloque un mode sandbox se limitant au contenu de Retour à Jurassic Park pour prolonger le plaisir et justifier les 20 euros dépensés pour son acquisition. Même les dinosaures ont droit à un skin “1993”, histoire de pousser la nostalgie jusqu’au fond. Frontier sait exactement comment tirer sur la corde nostalgique pour faire plaisir et le résultat est plutôt convaincant et m’a vraiment donné envie de relancer un jeu que j’avais laissé de côté depuis un bon moment.
Source: Lire L’Article Complet