C’était le 3 mars 2019 : Julie Douib était assassinée par son ancien compagnon, alors qu’elle avait porté plainte à de nombreuses reprises. Dans C à Vous, le mardi 29 mars 2022, son père, Lucien Douib, a témoigné et évoqué le cas des enfants…

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En 2019, 146 féminicides ont eu lieu : Julie Douib était la trentième. C’est en effet son ex-compagnon, avec qui elle était séparée depuis six mois, qui l’a abattue avec une arme à son domicile de L’Ile-Rousse (Haute-Corse). Ce meurtre avait ébranlé la France entière, et avait été la cause du Grenelle contre les violences conjugales qui a eu lieu entre le 3 septembre et le 25 novembre 2019. L’auteur du crime a finalement été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises le mercredi 16 juin 2021. Mais dans cette affreuse histoire, il ne faut pas oublier les enfants de Julie, qui ont été les témoins d’un grand nombre de violences que leur maman a subies. Les deux garçons, maintenant âgés de 11 et 13 ans, ont vu leur vie complètement bouleversée par la terrible perte de leur maman. Selon Lucien Douib, le père de Julie Douib, ils vont mieux et réapprennent à vivre. C’est lui qui a leur garde, comme il l’explique à Anne-Élisabeth Lemoine sur le plateau de C à Vousle mardi 29 mars 2022 : « On a réussi à leur redonner de l’amour, celui d’une famille, et aujourd’hui, ils sont protégés« , commence-t-il.

Un nouveau procès à venir

« Mais le problème aujourd’hui c’est que j’ai deux petits-enfants, qui sont adorables, mais qui ne veulent plus voir leur père« , rappelle Lucien Douib. « Ils ne veulent plus en entendre parler ! » assure-t-il. Mais celui-ci a encore une autorité parentale sur les deux adolescents : « C’est une chose terrible : l’année dernière au procès, il a été déchu de l’autorité parentale. Mais comme il a fait appel, c’est suspensif. Donc aujourd’hui, il existe dans les dossiers des enfants« . Une chose insoutenable pour lui, car les enfants ont bien dit aux juges et aux éducateurs « qu’ils ne voulaient plus voir leur père« . Il ne comprend pas pourquoi « on lui donne, à lui, le droit de les embêter« . Comme il y a eu appel, « dans quelques mois, on va retourner devant le juge des enfants pour à nouveau plaider la même cause, alors que les enfants veulent avancer, vivre tranquillement« .

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