Dans l’émission « Sept à huit », le 27 mars, le chanteur Bernard Lavilliers s’est confié sur l’élection présidentielle, et notamment sur qui il votera au premier tour le 10 avril prochain. S’il précise qu’il ne le fera pas de gaieté de cœur, c’est Jean-Luc Mélenchon qui aura sa voix.
Engagé politiquement depuis son plus jeune âge, Bernard Lavilliers a profité de l’émission Sept à huit le 27 mars pour se confier sur la future élection présidentielle. Quand Audrey Crespo-Mara lui demande comment il vit la campagne électorale, lui qui est du côté du peuple et pas des politiques, le chanteur explique qu’il la vit comme tout le monde, en regardant les candidats « se balancer des trucs […] d’un autre monde ». Il s’étonne de la candidature d’Éric Zemmour : « Je ne comprends rien. Entre polémiste politique et président de la République, il y a quand même une sorte de distance qui ne me semble pas si simple de franchir. » À la question de savoir s’il va voter Jean-Luc Mélenchon comme en 2017, l’interprète d’« Idées noires » confirme et précise : « Ce n’est pas forcément de gaieté de cœur. Je l’aime bien, je le connais bien, on s’engueule tout le temps. C’est un cabotin atomique qui me tape sur les nerfs. »
Une opposition qui a tout faux
S’il n’est pas très enthousiaste à l’idée de voter pour Jean-Luc Mélenchon, Bernard Lavilliers dézingue la majorité, sans mâcher ses mots. « Macron et tous ses amis, ils ont tous le même âge, ils sont tous dans leurs costumes slim qui sortent du pressing et ils ne connaissent rien à la vie », dit-il, avant d’ajouter : « Ils savent tout, et tout ce qu’ils ont appris vient d’un manuel de l’ENA (École nationale d’administration). Mais ce manuel ne cherche pas à savoir s’il y a d’autres solutions. »
Pas d’alternative pour l’instant
Malgré tout, Bernard Lavilliers ne voit aucune alternative à Emmanuel Macron, du moins pour l’instant. « L’astuce de Macron a été de dégager la gauche et la droite. Cela a été fait avec un plaisir sans réserve. Donc, ce n’est plus la peine de rêver à une alliance de la gauche », regrette-t-il. Mais l’avenir est loin d’être sinistre selon lui, puisqu’il ajoute : « L’alternative, ce sera plus tard. »
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Patrick Bernard / Fabien Cottereau / Bestimage
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