Alors que Vladimir Poutine l’avait citée le 25 mars comme exemple de victime de la “cancel culture occidentale”, qu’il estime aussi subir depuis son envahissement de l’Ukraine, J.K. Rowling lui a vertement répondu sur Twitter.

« J. K. Rowling a récemment été ‘canceled’ parce qu’elle ne fait pas plaisir aux fans de la liberté autour du genre. » C’est avec ces mots que le président de la Russie, Vladimir Poutine, dénonçant le boycott d’artistes russes, a déclenché la fureur de l’autrice de la saga Harry Potter, le 25 mars dernier. En effet, cette dernière lui a répondu assez vertement, sur Twitter, en citant un article sur la condamnation à neuf ans de prison supplémentaires d’Alexeï Navalny, un opposant à Vladimir Poutine. Dans ce tweet, elle dit : « Les critiques de la cancel culture occidentale ne sont sans doute pas les meilleures quand elles sont faites par ceux qui massacrent actuellement des civils dont le crime est de résister ou qui emprisonnent ou empoisonnent ceux qui les critiquent. » Un tweet qui a eu du succès, puisqu’il a été aimé plus de 93.000 fois et « retweeté » 18.000 fois.

Un soutien à l’Ukraine

J. K. Rowling en a profité pour rappeler son soutien à l’Ukraine, que ce soit personnellement ou à travers des associations. Depuis le début du conflit, l’autrice a lancé plusieurs appels aux dons pour venir en aide aux enfants piégés dans des orphelinats du pays en guerre. À cette occasion, elle s’est même engagée à égaliser ces dons jusqu’à un million de livres sterling. La sortie de Vladimir Poutine sur J. K. Rowling est venue au moment où il fustigeait le retrait d’œuvres d’artistes russes par les pays occidentaux en représailles à l’envahissement de l’Ukraine par la Russie. Il les a même comparées à ce qui s’était produit pendant la Seconde Guerre mondiale.

J.K. Rowling en eaux troubles

Si elle a été acclamée pour sa saga, J. K. Rowling est très critiquée depuis quelques années par les fans, mais aussi les acteurs des films issus de la saga du sorcier à lunettes, pour ses différentes prises de parole controversées sur les personnes transgenres. À cause de cela, elle n’avait, par exemple, pas été invitée à l’émission spéciale de réunion pour les vingt ans du premier film.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Pacific Coast News/ABACA

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