Sami Ameziane, le Comte de Bouderbala, sort son premier livre, Amazing. Récit d’une aventure extraordinaire, dans lequel il raconte son parcours en tant que basketteur professionnel. Une vie passée dont il nous a livré tous ses précieux souvenirs.
Le rêve américain, il l’a vécu. Ancien basketteur professionnel, le Comte de Bouderbala a eu beaucoup de mal à rencontrer le succès en France. Formé par le PSG Racing, où il a hérité du poste de meneur, il a par la suite intégré l’effectif professionnel de l’AS Bondy 93. Mais s’il a eu la chance de disputer le championnat de Nationale 1 et d’évoluer en Pro B, sa carrière n’a jamais vraiment décollé. En 2004, il décide donc de s’envoler vers les Etats-Unis. « C’était ma terre promise à moi. En France, rien ne marchait, donc je suis parti car j’étais dans un cul-de-sac ici », nous confie-t-il dans un entretien exclusif. Il rejoint finalement l’université du Connecticut, sur la côte Est, où il suit des cours de master à la Business School. En parallèle, Sami Ameziane, de son vrai nom, intègre les Huskies, l’équipe de l’université, qui lui permet de côtoyer le haut niveau. Dès lors, il devient une véritable star locale. « Une ambiance de dingue » que l’humoriste de 40 ans a, encore aujourd’hui, bien du mal à retranscrire.
Quand le Comte de Bouderbala était acclamé aux Etats-Unis
Il faut dire qu’à l’époque, le Franco-algérien jouait devant 40 000 à 60 000 téléspectateurs !« On a des posters de moi, on me fait signer des autographes, je joue avec la meilleure équipe de basket des Etats-Unis. Pour moi c’était un rêve éveillé », se remémore avec nostalgie le natif de Saint-Denis. Une incroyable expérience, dont il ne garde aujourd’hui que des lointains souvenirs. En effet, hormis quelques rares nouvelles sur Facebook ou Instagram, il n’a presque plus de contact avec ses anciens coéquipiers. « Est-ce que tu crois vraiment que des multimillionnaires vont se soucier d’un co****d comme moi ? », ironise-t-il face à nos caméras. Reste que s’il n’aura finalement pas terminé sa carrière dans le basket, cette expérience n’aura pas été vaine. C’est elle qui lui a donné l’envie de monter sur scène pour raconter son histoire. « Je n’ai pas de regret. L’humour m’a toujours accompagné, dans les vestiaires j’étais le premier à charrier tout le monde, sur le terrain je tallais des shorts aux uns et autres », nous assure-t-il. Un hobby dont il a réussi à faire son métier, pour le plus grand bonheur de ses nombreux fans.
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