Lorsque la pandémie de Covid-19 a déferlé sur l’Europe, Vladimir Poutine et les responsables de Russie ont tenté un essai de vaccin. Et le chef du Kremlin a utilisé l’une de ses filles comme cobaye.
Très secret vis-à-vis de ses proches, Vladimir Poutine est sorti de manière inhabituelle de sa réserve lorsque la pandémie de Covid-19 a déferlé sur le continent. Durant une course au vaccin dans laquelle le chef du Kremlin s’était bien sûr lancé, il a évoqué l’une de ses filles. En effet, le chef du Kremlin l’aurait utilisée pour tester un vaccin baptisé Spoutnik V. C’est Vladimir Poutine lui-même qui l’a déclaré lors d’une intervention télévisée en août 2020. Sans l’identifier personnellement (il ne prononce jamais le prénom de ses filles), le successeur de Boris Eltsine a annoncé : « Une de mes filles s’est fait vacciner, je pense qu’en ce sens elle a participé à l’expérience. Elle a eu une petite poussée de fièvre à 38° le premier jour, puis à 37° le deuxième. Et c’est tout. Après la deuxième injection, la deuxième vaccination, la température a également un peu augmenté, puis totalement baissé. Maintenant, elle se sent bien, et les résultats sont excellents. »
Une demeure d’une fille de Vladimir Poutine vandalisée
Si les enfants de Vladimir Poutine ont un temps profité de leur célèbre patronyme comme gage de quiétude, le conflit que leur père a déclenché à l’est de l’Europe a changé la donne. Ekaterina Tikhonova la fille de 35 ans de Vladimir Poutine, possède une jolie villa sur la côte basque. Mais il y a quelques jours, la demeure baptisée « Alta Mira » a été vandalisée par le militant français Pierre Afner et deux autres opposants au gouvernement russe. Très vite, la police française a réussi à interpeller les trois hommes qui ont fait l’objet d’une enquête pour intrusion dans une maison privée, comme le révèle RFI d’après une source proche du dossier à l’AFP. Les trois prévenus avaient alors pour projet de faire de cette maison, un nouveau lieu de refuge pour les Ukrainiens ayant fui la guerre. Ils n’ont d’ailleurs pas hésité à déployer le drapeau de l’Ukraine sur le balcon de la villa située dans la station balnéaire. Après leur garde à vue, les activistes sont ressortis libres avec un avertissement des forces de l’ordre.
Thibaud Cruz
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