Stromae n’avait sans doute pas besoin de bad buzz au moment de la sortie de son nouvel album. Alors que Multitude est disponible depuis le 4 mars, l’artiste belge a récemment dévoilé le clip de son nouveau single, Fils de Joie. Un titre qui semble faire l’unanimité auprès de la critique, tant du côté de la musique que des images de la vidéo. Mais en coulisses, tout ne s’est visiblement pas aussi bien passé. La RTBF cite le témoignage d’une danseuse, recrutée pour le clip par la société de production Abyssal, et qui a quitté le tournage au bout de deux jours.
La jeune femme, dont le nom n’est pas cité par le média belge, s’était déjà plainte sur Facebook. S’adressant à l’artiste, elle affirmait que les « travailleur.euses de la culture » avaient été payés « 150€ pour 5 jours de travail (répétitions, essayage et tournage en extérieur) ». Elle dénonçait également un « manque de professionnalisme de la part de l’organisation » et du « mépris », ainsi que les repas prévus : « des gaufres en guise de catering ».
Extrêmement difficile
Interrogée par la chaîne, la danseuse a précisé son propos, évoquant des problèmes graves d’organisation. « On connaissait les jours de tournage, mais pas les jours de répétition. Donc pour quelqu’un qui travaille – il y avait des profs, il y avait un peu de tout – c’était très incertain de savoir comment s’organiser pour cette semaine, « est-ce que je vais devoir annuler des cours », etc. Au départ, il s’agissait d’un projet rémunéré et quand on a appris qu’il s’agissait de 150 euros pour les cinq jours, on était déjà un peu engagé dans le projet », détaille-t-elle.
La RTBF relaie également le témoignage d’une figurante, qui révèle avoir attendu plusieurs jours dans le froid, pour un défraiement de 60 euros par jour. « Ça implique une très grande disponibilité puisqu’on devait être là à partir de 6 heures du matin et globalement, la journée se terminait vers 17 heures. Et ça deux jours de suite. Le souci, c’est quand on se rend compte de ce que ça demande en termes de temps, de disponibilité, d’énergie, et là, en l’occurrence, de condition physique, puisque le tournage s’est déroulé au mois de janvier et qu’il faisait à peu près 1°C mais ressenti moins 2, sachant qu’on ne bougeait pas. Ça veut dire qu’on reste sur des scènes le temps que les caméras passent, en tant que public on était statique. C’était extrêmement difficile », a-t-elle confié.
Ni la société de production Abyssal ni Stromae ne se sont exprimés sur la polémique.
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