Alors que la guerre en Ukraine fait rage, Anne-Sophie Lapix a décidé, lundi 14 mars, de présenter son JT de 20 Heures en direct de Lviv, une ville à l’Ouest du pays. Et la journaliste n’a pas caché que la situation était préoccupante et même très angoissante.
Frayeur pour Anne-Sophie Lapix. Tandis que la guerre se profile depuis maintenant une vingtaine de jours en Ukraine, le journal télévisé de 20 Heures sur France 2 a décidé de consacrer une édition spéciale au conflit, et ce, en direct de Lviv. Située à l’Ouest du pays, cette ville n’a pas encore été bombardée par la Russie, à l’instar de Marioupol ou encore Kyiv, sur lesquelles les bombes russes pleuvent depuis plusieurs jours. Toutefois, située non loin de Yavoriv, où une base militaire a été touchée par les bombardements, elle se prépare elle aussi au pire, comme l’a confié Anne-Sophie Lapix en ouverture de son journal.
"Il y a quelques instants, les sirènes ont retenti, et nous avons dû nous réfugier dans un des sous-terrains de la gare, mais l’alerte a été levée il y a quelques minutes à peine", a décrit la journaliste aux téléspectateurs quelques minutes après le lancement de son JT, où se sont succédés des reportages chocs sur le quotidien des Ukrainiens, entre ceux qui partent et ceux qui restent, la vie sous les bombes, et l’angoisse de nouveaux assauts. Anne-Sophie Lapix elle, s’est montrée beaucoup moins sereine que sur le plateau de France 2, où son débit de parole rapide a été remarqué tandis qu’elle présentait le sommaire de son édition spéciale, les mains tremblantes.
La destination d’Anne-Sophie Lapix gardée secrète jusqu’au 20H
Visiblement stressée, sur le qui-vive, c’est en Ukraine que Anne-Sophie Lapix a décidé de se rendre comme de nombreux envoyés spéciaux de France Télévisions qui depuis plusieurs jours arpentent les villes, détruites ou encore debout, de l’Ukraine. Jusqu’à son arrivée à Lviv, la destination de la journaliste avait été gardée secrète par le groupe, et ce, pour des raisons de sécurité et de confidentialité, tandis que le journaliste et documentariste américain Brent Renaud a été tué par balles dimanche 13 mars à Irpin. Après son édition spéciale, Anne-Sophie Lapix a rendu l’antenne à sa remplaçante à Paris, Karine Baste-Régis, avant de remercier les vingt-trois journalistes grâce à qui ce journal consacré en majorité à la guerre en Ukraine a été rendu possible.
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