Face aux récentes déclarations de Marine Le Pen au sujet de la crise ukrainienne, Clément Beaune monte au front. Reçu sur le plateau de BFMTV, ce lundi 14 mars, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes a partagé une opinion salée au sujet de la candidate du Rassemblement national.

Invité sur le plateau de BFMTV, ce lundi 14 mars 2022, Clément Beaune s’est confié au sujet de l’actuel conflit international qui oppose l’Ukraine à la Russie. L’occasion pour l’actuel secrétaire d’État chargé des Affaires européennes de revenir sur les récents propos de Marine Le Pen sur le sujet. “Marine Le Pen dit ‘Le président de la République se sert de la guerre en Ukraine pour faire peur aux Français’”, lui a d’abord rapporté la journaliste Apolline de Malherbe.

Une déclaration qui a rapidement agacé Clément Beaune. “Oui Marine Le Pen est même allée, je crois sur votre antenne, parler de manipulation. Ce sont des propos qui sont honteux. Parce-qu’elle insinuerait que nous nous réjouissons de cette guerre, que nous l’avons presque souhaitée”, a-t-il d’abord fait savoir. À cela, Clément Beaune a également rappelé que Marine Le Pen avait non seulement usé des fonds financiers russes pour financer sa campagne mais qu’elle avait également une photo aux côtés de Vladimir Poutine dans son tract électoral. “Elle l’a rencontré parce-que politiquement, elle trouvait que c’est un modèle. Un peu de dignité, un peu de sérieux”, a-t-il ensuite asséné le politique de 40 ans.

Clément Beaune, menacé de mort

Le 6 février dernier, Le Journal du dimanche avait révélé que Clément Beaune était visé par des menaces de mort. Pour rappel, un colis envoyé à son nom au Quai d’Orsay contenait une arme blanche. Pourtant, on ne connaît ni l’expéditeur, ni la raison de cette menace. D’après nos confrères, Clément Beaune à la vue de ce colis avait rapidement décidé de porter plainte.

Comme l’avaient rappelé nos confrères du JDD, l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron sur les questions européennes avait déjà reçu une première menace de mort quelques mois auparavant. À l’été 2021, le politique avait reçu une menace de mort à caractère homophobe, expliquait ensuite le journal.

Crédits photos : Capture d’écran / BFMTV

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