Avant le sprint final, Valérie Pécresse s’est confiée au journal Le Figaro, paru ce lundi 14 mars. Depuis des mois, la pression est présente. La candidate se défend bec et ongles pour remporter la présidentielle de 2022. Si elle savait d’avance que ça allait être compliqué, elle a également pris soin de prévenir son entourage.
Valérie Pécresse s’attendait à une campagne violente. Dès lors que la candidate s’est lancée dans cette aventure, elle savait qu’elle allait être moquée, caricaturée, attaquée… Et ça n’a pas manqué. La femme politique a eu son lot de surprise comme d’autres candidats à l’élection présidentielle. Si Valérie Pécresse s’en doutait, elle a tout de même mis au courant son entourage pour qu’il ne soit pas déstabilisé. Elle revient dessus dans les colonnes du Figaro, en kiosque ce lundi 14 mars.
« J’avais prévenu ma famille que ce serait très très très dur » confie-t-elle à nos confrères. Valérie Pécresse a eu raison aux vues des dernières actualités la concernant. « Ils le savaient, ils s’y attendaient » ajoute la candidate. Le seul bémol, c’est qu’elle ne savait pas jusqu’où ça irait. « Mais je dois avouer que l’imagination de nos adversaires est sans limite » s’agace-t-elle avec un sourire amer sur les lèvres. Et encore, ce n’est que le début !
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Valérie Pécresse et son « meeting raté »
Comme les onze autres candidats, Valérie Pécresse a commis des impairs. On se souvient de son premier grand meeting à la campagne. Avec du recul, elle estime que les termes « grand remplacement » et « français de papiers » étaient « une prise de risque peut-être inutile. » Malgré sa tentative d’expliquer qu’« une ou deux phrases ont été déformées et détournées de leur sens », il est évident que « ça a fait un meeting raté. » Difficile pour Valérie Pécresse de l’admettre donc, c’était plutôt un meeting « pas totalement réussi. » Encore aujourd’hui, son discours est moqué sur les réseaux sociaux. Mais qu’importe, elle a la carapace dure. Et selon elle, c’est même un atout d’avoir du vécu, parce que « pour être Président de la République, il faut avoir traversé des épreuves… Moi, j’ai des cicatrices absolument partout. » On note la référence à Nicolas Sarkozy. Valérie Pécresse ajoute même : « Depuis des mois, je reçois des torrents de boue. Les Français aiment la résilience. »
Crédits photos : Aurélien Morissard/Panoramic/Bestimage
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