Ils ne seront pas tous là et ne débattront pas. Ce sont les concessions que fera TF1 lundi soir pour une grande soirée politique à laquelle huit candidats à l’élection présidentielle participeront. Outre le président sortant Emmanuel Macron, les autres candidats présents seront Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Eric Zemmour.
Programmée à 20h20, cette émission devrait s’achever aux alentours de 23h00. Elle est intitulée La France face à la guerre car le conflit en Ukraine et ses conséquences sur la France seront au centre des questionnements, a expliqué à l’AFP le rédacteur en chef du service politique du groupe TF1, Adrien Gindre.
L’émission se déroulera en trois phases lors desquelles les candidats interviendront individuellement, les uns après les autres. D’abord, une « profession de foi » d’une minute chacun, puis des interviews individuelles d’un quart d’heure environ. Enfin, les candidats auront à tour de rôle un « droit de réponse » de deux minutes leur permettant de revenir sur certains des points abordés auparavant.
« Il n’y avait pas d’unanimité des candidats »
Lundi à Poissy (Yvelines), pour sa première sortie comme candidat, Emmanuel Macron a confirmé qu’il « ne ferait pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour ». « Aucun président en fonction qui se représentait ne l’a fait », a-t-il souligné.
Selon Adrien Gindre, son refus de participer à un débat n’est pas le seul élément qui a motivé le choix du format de lundi. « Il n’y avait pas d’unanimité des candidats » et « tous n’étaient pas d’accord entre eux sur l’opportunité de faire un débat, sur le nombre de participants, sur la bonne configuration », a-t-il assuré.
La guerre en Ukraine et d’autres thématiques
Même si la guerre en Ukraine sera au centre des questions, d’autres sujets pourront être abordés. L’Ukraine, « c’est la porte d’entrée qui va nous permettre de tirer le fil sur » d’autres thèmes, afin que les candidats puissent exposer « les réformes, les changements qui leur paraissent nécessaires pour préparer notre pays au monde tel qu’il change », a indiqué Adrien Gindre.
« On a fait l’analyse, avec les candidats, que cette campagne présidentielle se déroule dans un contexte international inédit, et qu’on ne peut pas les rassembler sur un plateau en en faisant abstraction », a-t-il conclu pour justifier le choix du titre et du thème principal de l’émission.
Source: Lire L’Article Complet