Suite à l’enquête de Mediapart parue le mardi 8 mars 2022, dans laquelle huit femmes témoignent à charge contre Éric Zemmour, le clan du candidat à l’élection présidentielle de 2022 a réagi aux accusations de « comportement problématique » et « d’agression sexuelle » à son encontre.

  • Eric Zemmour

À presque un mois du premier tour de l’élection présidentielle de 2022, Éric Zemmour est en proie à de graves accusations. Le mardi 8 mars 2022, journée internationale pour les droits des femmes, Mediapart publie une longue enquête vidéo à charge contre le candidat d’extrême droite. Dans cette dernière, on peut voir huit femmes témoigner anonymement ou à visage découvert contre le polémiste, l’accusant de « comportement problématique » et « d’agression sexuelle« , pour des faits qui se seraient produits entre 1999 et 2019.

Lorsque ces accusations avaient été évoquées une première fois le 9 décembre 2021, dans l’émission Élysée 2022 sur France 2, où il était invité, Éric Zemmour avait alors annoncé sur le plateau : « Je n’ai pas à répondre« . Interrogé par Mediapart avant lors de l’enquête, le compagnon de Sarah Knafo n’avait toujours pas souhaité répondre à ces accusations. Après la parution de l’enquête, l’entourage d’Éric Zemmour a publié un communiqué au travers de l’AFP en réaction aux témoignages : « Mediapart veut faire un coup le jour de la journée de la femme [pour les droits des femmes, ndlr] en recyclant des témoignages déjà sortis l’an dernier. Minable à cinq semaines du premier tour« .

Quelles sont les accusations à l’encontre d’Éric Zemmour ?

C’est plusieurs propos et agissement du candidat d’extrême droite qui se trouvent dénoncés dans l’enquête de Mediapart. D’abord, en 2002 : « Si maintenant on ne peut plus draguer les stagiaires, parce que les stagiaires c’est quand même fait pour faire des pipes et du café« , aurait-il lancé, alors qu’une stagiaire du Figaro se serait plainte du comportement du journaliste à son encontre. Éric Zemmour aurait également embrassé de force plusieurs femmes, alors qu’il travaillait au Figaro et à iTélé. « Il me prend avec ses mains, il me bloque contre la paroi de l’ascenseur et il m’embrasse de force sur la bouche« , témoigne une stagiaire du journal, tandis qu’une maquilleuse de la chaîne de télévision rapporte qu’il l’aurait plaquée « contre le mur, une main sur mon bras et l’autre au-dessus du sein, près de l’aisselle« . Le polémiste aurait également envoyé par SMS à une attachée presse : « Alors, j’attendrai que vous m’invitiez chez vous pour vous violer« , message qu’elle aurait fait constater par un huissier. Pour rappel, Éric Zemmour reste présumé innocent dans l’attente d’une quelconque condamnation.

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