Il y a deux semaines, Nordahl Lelandais était reconnu coupable de l’enlèvement et du meurtre de la petite Maëlys. Ce dimanche 6 mars, Jennifer de Araujo s’est confiée dans l’émission Sept à huit sur l’impact que cette tragédie a eu sur sa famille.

Le 18 février dernier, le verdict a été rendu pour Nordahl Lelandais. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys. Au procès était présente la famille de la petite fille dont Jennifer de Araujo, sa mère. Cette dernière a été interrogée dans Sept à huit, diffusée sur TF1 ce dimanche 6 mars, pour connaître son ressenti à la suite du procès qu’elle attendait tant. Pour la mère de famille, cette épreuve a été très difficile. La sœur de Maëlys est elle aussi très perturbée par cette tragique histoire.

« Colleen est suivie au niveau psychologique », a indiqué Mme Araujo. La jeune fille de 16 ans n’avait à l’époque que 11 ans lors de l’enlèvement de sa petite sœur, alors âgée de 8 ans. Un épisode qui a malheureusement marqué sa vie à jamais. Ce qui est également le cas pour tous les autres membres de sa famille. « Le mot agonie reste gravé dans ma tête », confie la mère de Colleen dans l’interview en faisant référence à ce qui a été dit pendant le procès, « J’éprouve de la haine parce qu’il a fait souffrir ma fille, il me l’a enlevée. Il a brisé ma vie, ma famille, mon couple. Il a tout anéanti sur son passage ».

Nordahl Lelandais a choqué la mère de Maëlys lors du procès

Même si Jennifer de Araujo se dit « satisfaite du verdict », elle n’en reste pas moins « choquée » par le comportement de Nordahl Lelandais au cours du procès. Lorsque des images de la fillette en train de danser au mariage ont été diffusées, il a gardé les yeux rivés au sol. En revanche, il a regardé les images de ses ossements. « Il ne regarde pas quand elle est vivante, mais il regarde quand elle est morte. Ça m’a choquée », a livré la mère de Maëlys et Colleen. « Pour moi, il a toujours été dans ses mensonges. Il a été très calculateur, manipulateur », a-t-elle déclaré avant de reconnaître qu’il vaut finalement « peut-être mieux qu’on ne sache pas tout ».

Crédits photos : Capture TF1

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