Actuellement dans Plus belle la vie, Baptiste suit une formation pour devenir pompier. Bryan Trésor, son interprète, revient pour Télé Star sur la collaboration du feuilleton avec les véritables soldats du feu du département 13.

Télé Star : Comment s’est déroulée la collaboration de Plus belle la vie avec les vrais sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ?

Bryan Trésor : Super bien. Les intervenants ne venaient pas à reculons, c’était une chance. Ils ont tous plus ou moins fait le référent. Les pompiers figurants nous ont recadrés s’il y avait des imprécisions dans nos gestes. On a partagé plein de vrais bons moments. Notre interlocuteur privilégié était le Capitaine Pierre-Claude Pastor et avoir un gars comme ça sur toutes les intrigues importantes devrait être obligatoire ! C’est un vrai bonhomme ! Ce sont des mecs utiles car on peut vite passer à côté d’une habitude que le personnage devrait avoir alors que nous comédiens, non.

Au cours des exercices dans le cadre de sa formation, Baptiste se fait caillasser, aide des personnages âgées, se retrouve face à la mort… Vous rendiez-vous compte de ce que traversent les pompiers au quotidien avant cette arche ?

Je n’étais pas du tout familier avec cet univers avant de jouer cette intrigue. J’avais cependant conscience des difficultés du métier car je vois ce qu’il se passe dans le monde. Je trouve ça malheureux que des caillassages ou des trucs comme ça se produisent… Mais il y a toujours des cons de chaque côté d’une situation. En tout cas, l’image des pompiers héros que l’on a, je l’ai. Au même titre que les infirmiers, comme ma mère, qui comme beaucoup de personnes se battent au quotidien pour que les choses se passent au mieux pour les autres.

Qu’avez-vous pensé de Christophe Hérault qui joue Jean-Louis, le formateur exigeant de Baptiste ?

C’était une vraie belle rencontre. Grâce à lui et avec lui, on a fait du beau travail je pense. Avec quelqu’un d’autre, ça n’aurait pas été la même aventure.

Ce tournage a-t-il été plus éprouvant que les autres ?

Ca a demandé beaucoup de concentration à certains moments afin de rester précis malgré l’équipement et les conditions parfois un peu compliquées. Il fallait écouter les indications tout en essayant de capter les enjeux de la scène, sans oublier de faire en sorte que le son marche car c’est une galère avec les casques… On a tous eu des grosses journées mais ça a finalement fonctionné et tout s’est bien goupillé pour tout le monde.

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