En novembre, Emmanuel Macron a fait un passage de deux jours à Amiens. Sa femme Brigitte faisait partie du voyage. La Première dame a été chaleureusement accueillie lors de l’une de ses visites.
Le 21 novembre, Emmanuel Macron arrivait à Amiens, sa ville natale. Le président de la République était accompagné de sa femme Brigitte. Pendant ces deux jours, le chef de l’État a vaqué à ses occupations. Il en est de même pour sa femme qui a visité le dispositif de scolarisation pour enfants autistes mis en place au sein de l’école primaire publique Louise-Michel dans le quartier d’Étouvie comme le rapporte le magazine ELLE. L’ancienne professeure de français a été chaleureusement accueillie. Trois enfants, aidés par leur enseignante, lui ont offert une jolie interprétation de la comptine L’automne grelotte.
Dans cet établissement, 17 enfants sont accueillis à temps plein, en maternelle ou en primaire. Chaque enfant apprend à son rythme et leurs enseignements prennent en compte leurs capacités. « C’est de la haute couture« , a commenté Brigitte Macron. L’objectif de ces classes est de permettre à ces enfants de pouvoir intégrer plus tard le système classique.
« Je pense qu’il y a beaucoup d’efforts à faire »
Brigitte Macron a déjà prouvé son engagement pour améliorer le quotidien des enfants autistes. Quand elle était professeure au sein de l’école Saint-Louis de Gonzague, établissement privé catholique du 16e arrondissement parisien, la femme d’Emmanuel Macron n’hésitait pas à donner de son temps pour faire de l’école un lieu où chacun s’y sent bien. Notamment les enfants autistes. « Je suis pour l’inclusion, je pense qu’il y a beaucoup d’efforts à faire. Pour avoir eu dans mes classes des élèves soit handicapés moteurs soit présentant des syndromes Asperger, je sais qu’il est possible de les intégrer. C’est fou le bien que ça fait également aux autres élèves. Donner une place à chacun, réduire les différences, suppose de vivre ensemble », confiait-elle à ce sujet en 2017 au magazine ELLE.
Brigitte Macron a d’ailleurs convaincu son mari de faire de la prise en charge de l’autisme l’une des priorités de son quinquennat. En 2018, le président dévoilait d’ailleurs son « plan autisme » qui comprenait notamment la mise en place d’une enveloppe de 340 millions pour le 4ème plan autisme sur 5 ans contre 205 millions sur 4 ans pour le précédent.
Crédits photos : Gwendoline Le Goff / Panoramic / Bestimage
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