En cette fin de mois de février, Marlène Schiappa a accepté une interview auprès de Gala. Dans nos colonnes, la ministre chargée de la Citoyenneté a parlé féminisme, harcèlement, mais aussi de sa vie amoureuse et familiale. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.

« Il leur arrive même de nous reprendre lorsqu’elles trouvent que l’on dit quelque chose qu’elles estiment stéréotypé ou offensant », a affirmé Marlène Schiappa, en se réjouissant parce que ses filles « construisent leur propre réflexion ». D’ailleurs, concernant son aînée, la ministre a expliqué que sa féminité a commencé très jeune et malgré elle. Quand elle « était bébé », elle l’habillait avec « des bodys blancs » pour éviter le cliché de la petite fille habillée en rose. Mais très vite, elle s’est rendu compte que son bout de chou avait des goûts bien prononcés. « Quand elle a commencé à s’exprimer, à partir de 18 mois – 2 ans, c’était du rose, du rose, du rose, des nœuds, des fleurs, encore du rose », a-t-elle affirmé avec amusement, en précisant que « c’était l’inverse avec [s]a deuxième fille, qu’[elle] habillai[t] en rose et qui n’est finalement pas portée sur la mode ».

Une maman « bluffée » par la génération de ses filles

De quoi lui permettre de tirer une véritable leçon de vie : « En résumé, on a beau essayer de donner une impulsion, une sorte de chemin à nos enfants à travers l’éducation, au bout d’un moment, ils font bien ce qu’ils veulent. » En parallèle, Marlène Schiappa a de quoi être fière, puisque « [s]a fille aînée mène un combat contre ce qu’elle appelle ‘la validation masculine’ ». « Elle considère que les femmes seraient plus libérées dans leurs actes et dans leur vie si elles s’en affranchissaient. Cela passe aussi par la manière de s’habiller sans chercher à plaire à un homme », a développé la ministre, en soulignant que « [s]a fille cadette est aussi très détachée de l’apparence ». « Cette génération est bluffante. J’adore écouter leurs discussions », a-t-elle ajouté avec admiration.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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