À l’occasion de la diffusion du film Belle et Sébastien dimanche 13 février 2022, à partir de 21h05 sur W9, Télé Star vous dévoile de quelle façon assez particulière Nicolas Vanier a jeté son dévolu sur Félix Bossuet pour le rôle de Sébastien.

Sorti au cinéma en 2013, le filmBelle et Sébastien, réalisé par le cinéaste Nicolas Vanier, sera rediffusé dimanche 13 février 2022, à partir de 21h05 sur W9. Ce long-métrage est directement adapté de la série télévisée éponyme de 1965, créée parCécile Aubry, puisqu’il en reprend la trame. La série originale et le film possèdent également un autre point commun, étant donné que les deux fictions ont chacune eu droit à deux suites. Ainsi, le film de Nicolas Vanier sera suivi par Belle et Sébastien : L’aventure continue, sorti au cinéma en 2014, et par Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre, sorti en salles 3 ans plus tard.

De son côté, la série de Cécile Aubry a connu deux suites, baptisées Sébastien parmi les hommes en 1968, et Sébastien et la Mary-Morgane en 1970, le tout diffusé à l’époque sur la première chaîne de l’ORTF. Incarné par Mehdi El Glaoui dans la série originale, le personnage de Sébastien est ici interprété par le jeune Félix Bossuet. Ce dernier a été choisi au terme d’un casting un peu particulier. Au total, le réalisateur Nicolas Vanier a reçu plus de 2 400 candidatures pour ce rôle. Au total, 12 finalistes ont été retenus après un long processus d’écrémage. Par la suite, le cinéaste a emmené les candidats retenus chez lui dans le Vercors où les enfants ont pu rencontrer ses propres chiens de traîneau. C’est ainsi que Nicolas Vanier a choisi Félix Bossuet.

Belle et Sébastien : "un pari coûteux et risqué" pour la production

Pour l’anecdote, Mehdi El Glaoui joue lui aussi un rôle dans le long-métrage de Nicolas Vanier. Ce dernier a d’ailleurs donné quelques frayeurs aux producteurs de Belle et Sébastien, car il tenait à filmer en décors naturels, et sans utiliser d’artifices météorologiques. C’est donc pour cela que le tournage s’est déroulé en temps réel sur les trois saisons présentes au sein du long-métrage (été, automne et hiver). "C’était un pari coûteux et risqué", a expliqué Nicolas Vanier à ce sujet. Le cinéaste a par ailleurs ajouté que tourner un film sur une longue période avec un enfant et un chien en tête d’affiche constituent les pires craintes d’un producteur.

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