Alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, Valérie Pécresse est plus que jamais sous le feu des projecteurs… et des critiques. Celui qui ne cache plus ses petites phrases assassines à son encontre, c’est Nicolas Sarkozy. Mais ce n’est pas nouveau. Il y a quelques années, il traitait son ancienne ministre de « nulle » qui a « 70 ans ».
Ce vendredi 11 février, Valérie Pécresse s’est entretenue avec Nicolas Sarkozy dans l’espoir d’obtenir, enfin, un soutien public de sa part. En effet, investie par Les Républicains en décembre 2022, la candidate en route pour la présidentielle peine depuis à obtenir le moindre geste de la part de l’ancien président. Pire que ça : l’homme politique critique haut et fort son ancienne ministre, l’accusant récemment de « partir dans tous les sens » et d’être « inexistante« , selon Le Figaro. Mais Nicolas Sarkozy n’en est pas à sa première phrase assassine à l’encontre de celle qui a été sa ministre.
En décembre 2017 notamment, comme l’avait à l’époque rapporté Le Parisien, le mari de Carla Bruni n’avait pas été tendre avec elle. Il l’aurait traitée, en off, de « nulle » qui a « 70 ans« . Des termes dépréciatifs qui, bien qu’ils ne volent pas très haut, témoignent de la relation compliquée entretenue par les deux Républicains. S’ils ont pu avoir des contacts cordiaux lorsqu’elle était sa ministre de l’Enseignement puis du Budget entre 2007 et 2012, leur mésentente ne date pas d’hier. Tout le monde sait qu’en vérité, Nicolas Sarkozy « n’a jamais aimé » Valérie Pécresse. Il a notamment toujours déploré le fait qu’elle ait pris Jacques Chirac comme modèle.
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Les dessous de leur rencontre musclée en 2004
Sa fidélité à Jacques Chirac, c’est d’ailleurs ce que Nicolas Sarkozy a reproché à Valérie Pécresse le jour où ils ont fait connaissance. Dans son ouvrage Et c’est cela qui changera tout, paru en 2019, celle qui est aujourd’hui présidente de la région Île-de-France raconte les dessous de cette rencontre musclée. C’était en 2004. Après avoir remporté la présidence de l’UMP, il avait convoqué la députée. Ils ne se connaissaient pas, mais elle savait qu’ils n’étaient pas dans le même camp : « J’étais chiraquienne avec la foi du charbonnier (…) et Nicolas Sarkozy était la ‘bête noire’ de la chiraquie durant toutes ces années« , relate-t-elle dans son livre.
« Il commence par me tutoyer. Je le vouvoie. Il me reprend : ‘Il faut que tu me tutoies. Si tu me vouvoies, je te vouvoie.’ Et là, il m’annonce : ‘Je veux que tu restes porte-parole de l’UMP auprès de moi. Parce que je veux avoir des gens qui ne m’aiment pas au départ’« , poursuit Valérie Pécresse, rapportant les propos du futur président. Il lui aurait ensuite demandé « d’être loyale aux deux« , avant de dire : « Et si à un moment donné, tu te trouves en conflit, eh bien, tu ne dis rien. Tu vois comme c’est simple ! » De cette rencontre, l’élue était sortie « un peu décontenancée« , écrit-elle.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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