Ce vendredi 11 février, Cédric Jubillar a une nouvelle fois été entendu par la justice. Face aux caméras de BFMTV, son avocate Me Franck, est revenue sur les faits reprochés à son client. L’occasion pour cette dernière de partager son agacement…

Disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar demeure à ce jour introuvable. Ce vendredi 11 février, après avoir été entendu par la Cour d’appel de Toulouse pendant plus de quatre heures, Cédric Jubillar est revenu sur les récents aveux qu’il avait adressés à l’un de ses voisins de cellule. Et à la fin de l’audience, Me Franck, l’avocate du principal suspect s’est exprimée au micro de BFMTV sur cette affaire judiciaire.

Après avoir rapporté le déroulement de l’interrogatoire qu’a subi Cédric Jubillar, son avocate s’est ensuite épanchée sur cette affaire. L’occasion pour elle de se montrer exaspérée par les nombreux rebondissements qui rythment cette affaire. “On est un peu agacés car tous les mois on est obligés de se battre contre un nouveau scénario”, s’est-elle défendue. En cause, les nombreuses révélations faites sur les traces de sang retrouvées dans la couette mais aussi dans le véhicule de son ami. Et d’ajouter aux sujet des révélations faites par Marco : “Manifestement les déclarations faites par ce codétenu ne tiennent pas la route. J’en veux, pour preuve qu’il a eu des investigations pendant trois semaines, vous le savez, sur les déclarations de ce codétenu et que rien n’a été trouvé.” Une prise de parole durant laquelle l’avocate a également fait savoir qu’une nouvelle demande de libération sera demandée dès la semaine prochaine.

Un enregistrement accablant

Toujours ce vendredi 11 février, BFMTV a dévoilé en exclusivité un enregistrement dans lequel on peut entendre pour la première fois la voix de Cédric Jubillar. Dans ce document audio, datant d’avril 2021, on peut y entendre le peintre-plaquiste de 34 ans en pleine conversation avec un couple d’amis. Et durant cette fameuse discussion, ces derniers y partageaient leurs doutes concernant sa potentielle culpabilité dans la disparition de son épouse.

« Y’a pas de soucis ! Aie des doutes, sauf que, comme tu peux le voir, y’a pas de preuves« , rapportait l’homme actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses, avant d’ajouter : « Donc avant de faire des grands blablabla, on redescend sur terre et on cherche des preuves. Je n’ai rien à cacher, je l’ai déjà dit à ta femme, je n’ai rien à cacher. Je m’en bats les couilles. »

Jusqu’au verdict final de cette affaire judiciaire, Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.

Crédits photos : Capture d’écran Facebook

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