Quatre mois après le décès de Bernard Tapie, sa veuve, Dominique, se retrouve proche de la faillite avec la responsabilité de rembourser les dettes faramineuses accumulées par son mari. Le magazine Paris Match dévoile dans le numéro de ce jeudi 10 février les détails de sa situation.

Le décès de Bernard Tapie en octobre 2021 avait entraîné une vague d’émotion dans tout le pays, et notamment chez les personnalités françaises. Aujourd’hui, ils viennent en aide à sa veuve, Dominique Tapie. Car celle qui fut sa femme pendant 35 ans se retrouve proche de la ruine. Comme le rapporte Paris Match, il semblerait que l’ancien propriétaire de La Provence ait laissé derrière lui une dette estimée à 600 millions d’euros. Une somme faramineuse que Dominique Tapie va devoir rembourser comme elle peut. Elle raconte ainsi dans les colonnes du magazine qu’elle a dû renoncer à l’héritage, vendre ses sacs Hermès et l’hôtel particulier parisien dans lequel elle vivait. Ce dernier appartenant désormais à François Pinault. Démunie, elle aurait même confié à Brigitte Bardot les chevaux, les poules et les ânes qui vivaient paisiblement dans leur maison de Saint-Tropez. Laquelle a été saisie en même temps que le yacht.

Un passage de l’opulence à la précarité pour celle qui déclare désormais comme revenu 450 € par mois de retraite, soit la moitié de l’indemnité de député de son défunt époux. Les deux enfants qu’elle a eus avec l’homme d’affaires ne sont pas en mesure de lui venir en aide financièrement. Mais heureusement pour elle, elle a pu compter sur le soutien d’un ancien ministre de Nicolas Sarkozy : Jean-Louis Borloo. Celui qui déclare dans les colonnes de Paris Match : « On ne laisse pas tomber la femme d’un pote », lui aurait permis de trouver un logement.

> Découvrez en images les membres de la famille de Bernard Tapie.

Une vie au-dessus de leurs moyens

Invitée du plateau de C à Vous mercredi 9 février, Sophie des Déserts, la journaliste de Paris Match qui a mené l’enquête racontait : « Je pense qu’elle n’était pas au courant de l’ampleur des dettes qui allaient rester ». Une dégringolade mirobolante pour ce couple qui continuait de vivre dans le luxe, alors que « légalement, ils n’avaient même plus de carte bleue ni de chéquier » étaye Sophie des Déserts.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

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