• Pékin Express, sur les terres de l’aigle royal commence ce jeudi à 21h10 sur M6.
  • Huit binômes seront sur la ligne de départ dont Axel, 18 ans, qui rêve de participer au jeu depuis ses 10 ans, et son grand-père Jean-Claude.
  • « Depuis plusieurs saisons, on voulait avoir avec un nous un grand-père et son petit-fils. Il y a beaucoup d’étapes à passer, notamment des tests médicaux très poussés et il se trouve que, bien souvent, les gens qui ont plus de 60 ans ne passent pas le cap de ces examens », explique le producteur Thierry Guillaume.

Pour la 15e saison de Pékin Express dont le coup d’envoi est donné ce jeudi à 21h10,
M6 a reçu pas moins de… 90.000 candidatures et n’en a retenu que seize. « Ce ne sont pas des aventuriers de profession. Ils n’ont pas tous beaucoup voyagé, ne parlent pas forcément de langues étrangères ou n’ont pas obligatoirement le physique, mais ils ont envie de partager l’aventure avec quelqu’un qu’ils aiment bien » , explique l’animateur Stéphane Rotenberg.

Huit binômes se sont ainsi retrouvés sur la ligne de départ de cette édition sous titrée Sur les terres de l’aigle royal, reliant le
Kirghizistan à Dubaï via l’Ouzbékistan et la Jordanie. Au traditionnel duo d’inconnus que tout oppose (Etienne et Vanessa), s’ajoutent deux couples – les « chamailleurs » Alex et Sylvie, les « rêveurs » Fanny et Jérémy –, des frères belges (Lucas et Nicolas), des sœurs monégasques (Charlotte et Sarah), une mère et sa fille inséparables (Arlette et Caroline), ainsi que Tarik et Ahmed, des cousins « farceurs ». S’ajoutent à eux un binôme « inédit », réunissant un septuagénaire, Jean-Claude, et son petit-fils de 18 ans, Axel.

« Elevés à l’armagnac »

Le producteur, Thierry Guillaume, est « très fier » de cette première. « Depuis plusieurs saisons, on voulait avoir avec un nous un grand-père et son petit-fils. On en avait souvent dans nos présélections, mais on n’a jamais réussi à les garder jusqu’au tournage du programme, raconte-t-il. Il y a beaucoup d’étapes à passer, notamment des tests médicaux très poussés et il se trouve que, bien souvent, les gens qui ont plus de 60 ans ne passent pas le cap de ces examens. »

« On vient du Gers, on est élevés à l’armagnac alors, question santé, on est en pleine forme jusqu’à 90 ans, au moins ! », plaisante Jean-Claude, joint par 20 Minutes. Il reprend plus sérieusement : « Je fais du VTT, j’ai toujours bougé un petit peu, je fais attention à ce que je mange et à ce que je bois… J’étais dans une bonne période où j’ai réussi tous les tests, jusqu’au dernier, concernant l’altitude. J’étais plus inquiet pour Axel, comme les gosses ne font attention à rien… »

« C’est ça l’amour d’un petit-fils pour son grand-père »

Son petit-fils, lui, n’aurait manqué l’opportunité pour rien au monde. Il rêve de participer à Pékin Express depuis ses 10 ans. « On est tous les deux nés un 8 août et, à chaque anniversaire, je demandais à papy : »On s’inscrit à l’émission ? » C’était comme une blague. Je pensais que le jeu n’existerait plus quand je serais majeur ou que mon papy ne pourrait plus le faire », nous confie-t-il.

« Axel connaît toutes les saisons de Pékin Express, c’est impressionnant. Jean-Claude regardait le programme mais en ignorait les subtilités. C’était rigolo, il découvrait les règles, ne comprenait pas certains trucs », avance Stéphane Rotenberg.

« Je pensais protéger Axel, prendre soin de lui, or, au bout de trois jours, j’ai compris que c’était lui le chef. Il est parti avec un handicap par rapport aux autres binômes : mon âge. Mais il m’a toujours pris par la main. C’est ça l’amour d’un petit-fils pour son grand-père », s’émeut Jean-Claude. Axel, lui, balaye l’idée que les sept décennies de son aïeul aient pu le pénaliser. Lui, qui était déjà habitué à faire de longues promenades avec son papy, a abordé l’aventure comme « une méga rando ».

« Voyage initiatique et passage de flambeau »

Tous deux l’assurent : ils n’ont pas participé à l’émission dans le but de renouer ou renforcer leurs liens. « On est déjà très proches. Nous y sommes allés pour l’expérience et, ce que nous avons vécu, nous n’aurions pas pu l’imaginer », affirme Jean-Claude.

« Il y a dans ce lien grand-père/petit-fils un côté voyage initiatique, de passage de flambeau, d’apprentissage, de sagesse, estime Thierry Guillaume. C’est une histoire qui est très chouette à observer et à raconter. »

Ce jeudi soir, Axel aura fait le trajet depuis Montpellier (Hérault) où il étudie le journalisme jusqu’au berceau familial gersois pour découvrir ce premier épisode de Pékin Express en compagnie de son grand-père et replonger dans ces souvenirs partagés. Il regardera les suivants avec ses amis mais Jean-Claude le prévient déjà : « Quand tu reviendras le week-end, on se fera le replay ! »

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