Révélé dans l’émission « Top Chef » en 2018, le finaliste Victor Mercier réalise enfin son rêve : celui d’ouvrir son restaurant. Nommé « Fief », il y propose une cuisine française avec des produits locaux dans le quartier de la Folie-Méricourt dans le 11e arrondissement de Paris.
En avril 2018, Victor perdait de peu la neuvième saison de Top Chef (M6) face au vainqueur Camille Delcroix. Mais qu’à cela ne tienne, cela ne l’a pas empêché de poursuivre son rêve. Un an après avoir participé au concours, le jeune homme de 29 ans peut se vanter d’avoir ouvert les portes de son tout premier restaurant en plein coeur de Paris. En effet, depuis le 8 octobre dernier, Victor est le chef de Fief(« Fait Ici En France »), un lieu convivial où on trouve de la cuisine française et des produits locaux.
Nos confrères du Parisien sont allés à sa rencontre. L’occasion pour l’ancien finaliste d’affirmer haut et fort son engagement envers la gastronomie française. « Je trouve qu’il y a un vrai paradoxe. On parle des suicides dans le monde paysan, mais je n’ai pas le sentiment que les chefs dans leur ensemble, dans les palaces ou les brasseries notamment, fassent quelque chose pour les soutenir« , estime-t-il. Je me suis aperçu que la mondialisation avait fait beaucoup de mal à l’identité des cuisines et aux producteurs. »
C’est pourquoi Victor a très largement été inspiré par sa conscience écolo pour réaliser sa carte. Son but : proposer « des plats simples mais raffinés« , indique Le Parisien. Le tout pour des prix abordables, allant de 10 à 18 euros les entrées et de 18 à 27 euros les plats. « Je refuse de cuisiner les poissons chers. Si c’est hors de prix, c’est que c’est rare, et si c’est rare, on ne devrait pas les pêcher !« , souligne-t-il. Si le végétal est largement mis en avant dans ses recettes, Victor ne fonce pas pour autant droit vers le bio. Il explique : « J’ai davantage confiance en quelqu’un qui pratique la permaculture qu’en un logo ! » Enfin, le jeune chef pense aussi au gaspillage et tente de le limiter au maximum. Par exemple, il récupère les « chutes de pain de la veille » et les fait « torréfier » pour ensuite les servir avec une soupe aux poireaux. « Si je peux le faire, tout le monde peut le faire« , conclut-il. Un bel exemple à suivre.
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