Derrière les barreaux pendant cinq mois, de septembre 2019 à février 2020, avant d’être placé sous bracelet électronique, Patrick Balkany faisait preuve de discrétion, préférant sa cellule de 9 mètres carrés, à la cour de la prison.

La justice a tranché ! Vingt-quatre mois après un premier séjour à la prison de la Santé (Paris XIVe), Patrick Balkany va de nouveau être incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), le temps d’achever sa peine. Hospitalisée après une tentative de suicide, Isabelle Balkany, sera quant à elle, prochainement convoquée par le parquet d’Évreux (Eure). C’est donc un retour à la case prison pour l’ancien maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), condamné pour fraude fiscale et blanchiment aggravé.

Lors de sa première condamnation, c’est donc derrière les barreaux de la prison de la Santé que l’ancien homme politique a passé cinq mois de sa vie, de septembre 2019 à février 2020, avant d’être libéré pour des raisons de santé. Et alors que bien des prisonniers célèbres à l’image de l’ancien ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, remis en liberté ce 7 février, ne se privent pas de prendre l’air, Patrick Balkany, lui, a pour habitude de se faire discret, quand il est derrière les barreaux. Selon Le Parisien, il « se montrait casanier par peur d’une photo volée ». Une angoisse qui risque de disparaître à Fleury-Mérogis, moins accessible aux curieux, que la dernière prison intra-muros de la capitale.

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Isabelle et Patrick Balkany : « Ils passaient leur temps à jouer avec le feu »

Placés sous bracelets électroniques, il y a un an, les époux Balkany étaient alors assignés à résidence dans leur propriété de Giverny (Eure). Toutefois, selon la Cour, ces derniers n’ont « jamais accepté les contraintes inhérentes à la détention à domicile sous surveillance électronique » et « une petite centaine d’incidents », ont alors été répertoriés « notamment en faisant sonner leurs bracelets pour cause de retards », rapporte Le Figaro. De ce fait, la cour d’appel de Rouen a révoqué le placement sous bracelets électroniques du couple, qui devra achever sa peine en prison. « Ils passaient leur temps à jouer avec le feu. À un moment donné, c’est très simple, quand on joue avec le feu, on se brûle », révélait la procureure de la République d’Évreux, la semaine dernière.

Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage

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