De nombreux ingrédients et aliments sont réputés pour posséder des vertus antibactériennes. Mais quels sont ceux qui ont vraiment fait leurs preuves ?

Restez informée

D’une manière générale, la prudence est de mise avec les traitements naturels : tous les remèdes réputés comme antibactériens ne le sont pas forcément, soyez attentifs aux preuves de leur efficacité. Ne les substituez pas à un traitement prescrit par un médecin et ne les utilisez pas de façon excessive : ce n’est pas parce qu’un remède est naturel qu’il est forcément dépourvu de risque pour la santé !

L’ail, antiseptique

Les propriétés antiseptiques de l’ail ont beaucoup été étudiées. Plusieurs publications scientifiques ont montré son efficacité pour détruire certaines bactéries comme la salmonelle, le streptocoque, le staphylocoque mais aussi des bactéries résistantes à des antibiotiques. En cause : un composé de l’ail appelé le sulfure d’allyle, selon une étude parue en 2012 dans le Journal of Antimicrobial Chemotherapy.

Le miel, cicatrisant

Certains miels présentent des capacités antibactériennes intéressantes notamment grâce au peroxyde d’hydrogène qu’il libère. Outre son action antiseptique, ce composé joue un rôle essentiel dans le phénomène de cicatrisation des plaies et des brûlures. L’efficacité du miel notamment contre le staphylocoque doré et les entérocoques a déjà été démontrée. Mais prudence : tous les miels ne se valent pas, car la quantité de peroxyde d’hydrogène varie d’un produit à l’autre.

Le vinaigre de cidre, désinfectant

C’est grâce à l’acide acétique qu’il contient que le vinaigre de cidre possède des propriétés antibactériennes. En 2018, une étude britannique publiée dans la revue scientifique Nature montre que le vinaigre de cidre a un potentiel antimicrobien multiple et pourrait être utilisé en traitement contre le staphylocoque doré, Escherichia coli et Candida albicans. Et le vinaigre de cidre serait même efficace en tant que désinfectant contre le bacille responsable de la tuberculose, selon une autre étude internationale publiée en 2014 dans la revue mBio.

La réglisse, contre les microbes

L’isoliquiritigénine, une substance présente dans la racine de la réglisse, peut être utilisée pour ses vertus anti-inflammatoires et antimicrobiennes, rapporte l’Institut Pasteur. Elle aurait en effet un pouvoir bactéricide contre plusieurs pathogènes comme la listéria, la salmonelle ou encore Pseudomonas aeruginosa, une bactérie responsable d’infections pulmonaires.

Le thym, contre les bactéries

Selon plusieurs études, le thymol contenu dans le thym inhibe ou détruit plusieurs bactéries, dont la salmonelle, le staphylocoque doré ou encore Escherichia coli.

Mais attention au risque d’intoxication au thymol, notamment si le thym est utilisé sous forme d’huiles essentielles.

Source: Lire L’Article Complet