Invité à débattre sur le plateau de BFMTV dans la soirée du 6 janvier, David Rachline, vice-président du RN, a évoqué un certain retard dans les parrainages qui pourrait mettre en difficulté Marine Le Pen.

Nous en cherchons toujours.” David Rachline, le bras droit de Marine Le Pen au Rassemblement national, s’est fait du mouron pour la candidate d’extrême droite en lice pour la présidentielle. À l’antenne de BFMTV dimanche 6 février, celui-ci a indiqué qu’il manquait encore “quelques dizaines” de parrainages à la fille de Jean-Marie Le Pen, alors que l’échéance pour récolter les 500 signatures se rapproche à grands pas. Et d’ajouter, en déplorant une certaine perte de temps : “Plutôt que de faire campagne, nous sommes mobilisés sur cette question. C’est difficile et donc nous nous battons.

En 2017, Marine Le Pen n’a pas eu de telles craintes. En effet, l’ancienne rivale d’Emmanuel Macron s’était qualifiée sans grandes difficultés au premier, puis au second tour de la présidentielle. De quoi rendre la situation d’autant plus inconcevable pour David Rachline : “C’est une situation ubuesque, une candidate qui était au second tour de la présidentielle et qui ne dispose pas des parrainages aujourd’hui…” Et d’ajouter, en pointant du doigt la mécanique de ces parrainages : “Cette manière de faire pression sur les maires en faisant en sorte que leurs signatures soient publiques est une véritable honte. […] Mais, j’ai espoir qu’on y arrive.” Verdict le 4 mars prochain.

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Présidentielle: selon David Rachline, vice-président du RN, "il manque quelques dizaines" de parrainages à Marine Le Pen pic.twitter.com/5BoBtCWZ7M

Éric Zemmour fait de l’ombre à la candidate RN ?

Autre candidat en difficulté dans les parrainages : Éric Zemmour. Mais le polémiste semble pourtant devancer quelque peu Marine Le Pen sur le sujet, ce qui n’est pas le fruit du hasard d’après David Rachline : “Il a moins de difficulté parce que les Républicains ont expliqué de manière assez claire qu’il ne serait pas sanctionné si on l’aidait (Ndlr : à récolter des parrainages). Et on comprend bien pourquoi, car je le répète : avec un Zemmour fort, c’est une chance de plus d’avoir Valérie Pécresse au second tour.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage

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