La bataille reprend de plus belle entre Marine Le Pen et Eric Zemmour. Dans les colonnes du Figaro, ce vendredi 4 février, la candidate du RN n’épargne pas son adversaire : « (Le zemmourisme) est un communautarisme… Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis ».

Marine Le Pen contre-attaque. La patronne du Rassemblement National ne digère pas le départ de sa nièce et de ses plus proches, tous ralliés à Éric Zemmour. À quelques heures de son meeting, la tante de Marion Maréchal n’a pas hésité à étriller une fois de plus son adversaire : « (Le zemmourisme) est un communautarisme… Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis. Tout cela ne fait pas une posture présidentielle« , a-t-elle fustigé dans les colonnes du Figaro, ce vendredi 4 février. « Je retrouve chez Eric Zemmour toute une série de chapelles qui, dans l’histoire du Front national, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Tout cela ne fait pas une posture présidentielle« .

Alors que sa sœur Marie-Caroline sort les griffes, la présidente du RN riposte elle aussi à coups de bâton. Samedi 5 février, les deux candidats que tout oppose, s’affronteront à travers deux meetings prévus dans le nord de la France. Pour autant, Marine Le Pen domine son rival Eric Zemmour dans les sondages avec 17% des intentions de votes, selon BFMTV. Mais en cas d’échec, Marine Le Pen l’assure : « je ne souhaite pas me présenter six fois à l’élection présidentielle. Je souhaite gagner cette fois-ci. Quoi qu’il advienne, je ne sais pas encore sous quelle forme, mais je continuerai à faire de la politique ».

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Présidentielle: Marine Le Pen affirme qu'il y a "quelques nazis" parmi les soutiens d'Éric Zemmour pic.twitter.com/M1GwnpXSVl

Marine Le Pen à la recherche de ses 500 parrainages

Si la conseillère régionale des Hauts-de-France talonne Emmanuel Macron dans les intentions de votes, la cheffe de file a de quoi paniquer : « Je suis inquiète. C’est de plus en plus difficile. Nous sommes confrontés à une véritable grève des maires« , aurait-elle assuré lors d’une visioconférence selon Le Figaro. Inquiétée par « le nombre de parrainages » à récolter, la candidate du RN doit encore rassembler de nombreuses signatures : « Il y avait comme une certitude collective que tout allait bien. Que les parrainages ne seraient pas un problème. Jusqu’à ce qu’on ne se rende compte que notre vitesse de croisière s’était totalement effondrée depuis un mois ». Suspense !

Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage

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