Le procès de Nordahl Lelandais a débuté lundi 31 janvier. Voilà désormais quatre jours que le récit du meurtre de Maëlys est raconté dans les moindres détails face au juge. Aucun moment de ce mariage n’est oublié : du choix de la musique au pressentiment de la mère quand sa fille n’est plus dans son champ de vision.

Les images du jour du drame défilent en boucle. Depuis lundi 31 janvier, la soirée de la disparition de Maëlys est retracée minute par minute. Aucun élément de ce 27 août 2017 est négligé pendant le procès de Nordahl Lelandais. Présente face au meurtrier de sa fille, Jennifer de Araujo se souvient parfaitement du moment où elle a compris qu’il était arrivé du mal à Maëlys. Le Parisien a écrit le récit du dernier jour de vie de la petite Maëlys.

Du mariage à la découverte du corps dans les montages, nos confrères ont retracé le scénario du drame. Jusqu’à évoquer les musiques choisies par le DJ présent. Un élément important puisque c’est ainsi que la mère de la petite Maëlys va comprendre qu’il s’est passé quelque chose. « À 2 heures 46 minutes, 53 secondes » est diffusé le titre Cotton Eye Joe dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin. Un vieux tube des années 1990 dont raffole la jeune fille de 8 ans. Pourtant, elle « n’est pas sur la piste de danse. » Maëlys, cette enfant pleine de vie, est aux abonnés absents et n’apparaîtra jamais sur le dancefloor. « Sa maman comprend immédiatement », l’instinct maternel fait rarement défaut. C’est le début d’une longue et insupportable attente pour sa famille.

Nordahl Lelandais : les éléments contre lui

Quand Jennifer de Araujo réalise que Maëlys a disparu tous s’enchaîne rapidement. Les invités sont interrogés. Les voitures sont fouillées. Les environs sont explorés. Une enquête est lancée. Très vite, un suspect se démarque : Nordahl Lelandais. Des éléments l’accusent. Les mouvements suspects sur son téléphone, l’apparition de sa voiture sur les caméras de vidéosurveillance, le lavage intensif de son Audi… Et encore d’autres éléments viennent s’ajouter à un alibi douteux. La chronologie ultra-précise des faits établie pendant le 4e jour du procès est glaçante. Elle permet de comprendre que la vie de Maëlys a basculé en l’espace d’une minute. Voire moins.

Crédits photos : SCREENSHOTS

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