Ce jeudi 3 février, Gilbert Deray était invité dans C à vous pour connaître son avis au sujet des dernières déclarations d’Olivier Véran. Le professeur n’est pas d’accord avec lui : « le pire » n’est pas encore derrière nous.
Le 2 février dernier, le Ministre des Solidarités et de la Santé a donné de nouvelles directives concernant la crise sanitaire en France. D’après lui, « le pire est derrière nous ». Si cette déclaration est plutôt positive, elle n’est pas tout à fait exacte pour certains. Gilbert Deray, chef du service néphrologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a donné son point de vue dans C à vous ce jeudi 3 février. D’après le professeur, les hôpitaux ne sont plus pris en compte dans l’évaluation de la situation sanitaire. « Les hôpitaux ont été très brièvement en 2020 un critère, ne sont plus un critère d’évaluation de décision dans le pays », a-t-il commencé par expliquer.
Il a également livré que dans les hôpitaux, « vous êtes prié de tenir bon, point à la ligne, et le reste du pays doit fonctionner normalement ». Pour lui, le pire n’est pas encore passé : « si le pire c’est de dire ‘les contaminations baissent, on ouvre le pays’, oui. Mais si le pire c’est ce qu’il se passe dans les hôpitaux, pas du tout ». Gilbert Deray a ensuite affirmé que pendant le « mois de février, ça va être très dur. Le pire n’est pas derrière nous« .
Bientôt la fin du pass vaccinal ? Olivier Véran répond
Mis à part son optimisme quant au « pire derrière nous », Olivier Véran a également fait savoir que le pass vaccinal prendra certainement fin avant le mois de juillet « vu la dynamique épidémique actuelle », à condition qu’il n’y ait pas « une mauvaise nouvelle ». Le ministre a notamment déclaré que l’utilité du pass vaccinal sera « totalement discutable » si le nombre de réanimations, de soins reprogrammés et de variants diminue considérablement.
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Crédits photos : Capture France 5
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