Dans la foulée de la diffusion d’un numéro de Zone Interdite consacré au séparatisme et à l’islam radical en France, Ophélie Meunier, menacée de mort, a été placée sous protection policière. À l’antenne d’Europe 1, ce 2 février, le producteur Jean-Marie Tricaud, donne des nouvelles de l’animatrice du programme.
Dimanche 23 janvier, Zone Interdite a plongé les téléspectateurs dans les rues de Roubaix, de Marseille et de Bobigny, le temps d’un reportage nommé « Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’Etat ». Un documentaire, loin d’être passé inaperçu. Dans la foulée de la diffusion, l’animatrice Ophélie Meunier a ainsi reçu de nombreuses menaces de mort. Alors pour lui éviter tout danger, la jeune maman a été immédiatement placée sous protection policière. Une dizaine de jours après la diffusion du reportage, Jean-Marie Tricaud a pris la parole sur Europe 1 pour donner des nouvelles de la journaliste.
« Ophélie (Meunier) va bien. Évidemment, c’est intolérable de se retrouver dans cette situation pour avoir juste fait son métier », déclare-t-il dans la matinée du 2 février, avant de poursuivre : « Ophélie fait face, elle travaille. Elle est revenue au bureau. Mais je ne vais pas vous raconter d’histoire, évidemment, c’est une situation qui est très difficile à vivre. » Du côté de l’État, Gérald Darmanin a affirmé que « les journalistes et les personnes qui ont témoigné dans ce reportage ont été soutenus, leurs plaintes sont instruites ». Et d’ajouter : « J’ai donné des moyens extrêmement importants pour que les auteurs de ces menaces soient retrouvés. »
Ophélie Meunier : ce soutien de la profession et des politiques
Dans la profession comme dans la sphère politique, on déplore le fait que la journaliste se retrouve dans une telle situation, pour le simple fait d’avoir exercé son métier. Alors qu’Arthur lui a adressé son « total soutien », à l’instar de Bernard de La Villardière, la journaliste Nathalie Renoux fait preuve de réserve auprès du Figaro. Si elle « pense » à sa collègue, elle ajoute que les conséquences étaient prévisibles : « Le dossier est suffisamment sensible pour qu’on ne s’y étende pas. » De Valérie Pécresse à Eric Zemmour, en passant par Guy Carlier ou Éric Ciotti, tous regrettent qu’une telle situation puisse se produire.
Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE
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