Ce lundi, dans Touche pas à mon poste, les chroniqueurs ont évoqué le procès de Nordahl Lelandais et la peine qui pourrait lui être attribuée. Matthieu Delormeau en a profité pour relancer le débat sur la peine de mort.
Le procès de Nordahl Lelandais pour le meurtre de Maëlys de Araujo, 8 ans, en 2017, a débuté ce lundi à Grenoble. L’accusé a reconnu avoir "bien donné la mort" à la fillette, avant de présenter ses excuses à la famille. "Je veux leur présenter mes excuses, j’ai bien donné la mort à Maëlys, je ne voulais pas lui donner la mort, je vais m’expliquer sur les faits au cours de l’audience", a-t-il déclaré. La famille de Maëlys attend des explications, notamment en ce qui concerne certaines zones d’ombre de l’affaire, comme les conditions dans lesquelles la petite fille est montée dans la voiture de l’ancien militaire, ou les circonstances de sa mort. Le verdict du procès devrait être rendu autour du 18 février, et Nordahl Lelandais – qui fait déjà face à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’Arthur Noyer – pourrait être condamné à la perpétuité. Sur le plateau de Touche pas à mon poste ce lundi, les chroniqueurs discutaient justement de cette peine, estimant pour la majorité que Nordahl Lelandais devait être emprisonné à vie.
Matthieu Delormeau voudrait "relancer la peine de mort dans certaines conditions"
Certains d’entre eux, à l’instar de Kelly Vedovelli ou Matthieu Delormeau, sont même allés plus loin dans le débat. Alors que Raymond Aabou déclarait que Nordahl Lelandais devait "pourrir en prison pour l’exemple", Kelly Vedovelli a eu un avis beaucoup plus tranché sur la question."Moi mon avis c’est peine de mort, clairement", a lâché la jeune femme avant d’ajouter : "Quand on est sûr, que la personne avoue, pour moi c’est peine de mort !". Une opinion soutenue par Matthieu Delormeau qui a déclaré : "Je pense qu’on va se faire insulter avec Kelly mais tant pis : si cette affaire doit servir à quelque chose, c’est effectivement à relancer le débat sur la peine de mort. Je pense qu’à un moment il faut arrêter de discuter de 20, 21 ou 22 ans, quand on est sûr, si c’est avéré… il faudrait faire un référendum ou relancer la peine de mort dans certaines conditions". Des propos auxquels n’a pas adhéré Gilles Verdez, qui a qualifié de "barbare" le débat sur la peine capitale.
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