Invité du Face à Baba jeudi 27 janvier, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé sur le dernier reportage de Zone interdite sur l’islamisme radical. L’occasion pour lui de dire ce qu’il pense de l’émission de M6.

C’est un programme qu’il ne porte pas dans son coeur. Le 23 janvier dernier, M6 diffusait un nouveau numéro de Zone interdite, intitulé Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’État. Un magazine tourné à Roubaix, qui fait beaucoup parler depuis plusieurs jours, notamment à cause d’un magasin vendant des poupées sans visage, et ce, afin de "respecter une version ultra-radicale de l’Islam qui interdit la représentation des êtres humains". Un sujet mis sur le tapis par Éric Zemmour, foncièrement souverainiste, invité de l’émission Face à Baba, pour un débat avec Jean-Luc Mélenchon, jeudi 27 janvier.

Le chef de file du parti Reconquête a en effet fait référence à ce reportage qui a suscité beaucoup de réactions, avant que Cyril Hanouna ne demande à Jean-Luc Mélenchon s’il l’avait vu, après lui avoir fait une touchante déclaration. Ce dernier a rétorqué qu’il ne l’avait pas visionné dans son intégralité, mais avait pu voir quelques extraits, avant de tacler l’émission de "particulièrement malhonnête". "L’équipe de tournage a manipulé tout le monde pour donner de Roubaix une image terrible", s’est indigné le chef des Insoumis, avant de tacler Éric Zemmour de s’être laissé "manipuler par des images".

Une jeune femme "piégée" par Zone interdite

Indignée par ce reportage de Zone interdite, la ville de Roubaix n’avait pas tardé à réagir au lendemain de la diffusion de l’émission, également critiquée par Lilia Bouziane, une jeune étudiante en droit à Lyon, qui s’est dite "piégée" par les équipes du programme de M6. Dans TPMP, elle a confié avoir été contactée pour au départ "mettre en avant les jeunes, la jeunesse et leur point de vue sur la laïcité". Toutefois, le sujet vendu était bien différent du résultat, puisque c’est dans le reportage sur l’islamisme radical que son interview s’est retrouvée, sans son accord. La jeune femme envisage désormais de porter plainte.

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