Au même titre que Nobuo Uematsu ou Koji Kondo, Yoko Shimomura fait partie des plus grands compositeurs japonais de l’histoire du jeu vidéo. Et il est grand temps de lui rendre hommage !

En quelques semaines, nous avons pu revenir sur l’histoire folle de quelques uns des compositeurs les plus célèbres de l’histoire du jeu vidéo, en commençant par Koji Kondo, puis en passant par Jeremy Soule ou encore Nobuo Uematsu. Mais nous ne nous sommes encore jamais attardés sur l’une des compositrices les plus célèbres de l’histoire du jeu vidéo : Yoko Shimomura. Cette dernière est pourtant responsable de la bande-son de quelques uns des plus grands classiques de ces 30 dernières années. Alors il est grand temps de lui rendre hommage ici !

Shimomura naît en 1967 dans la préfecture de Hyôgo au Japon, et commence dès un très jeune âge à prendre des leçons de piano sous l’influence de ses parents. Rapidement, elle maîtrise l’instrument et apprend à composer par elle même, à l’oreille. Dans l’adolescence, son intention est de devenir professeur de piano. Mais en parallèle, elle joue à de nombreux jeux vidéo et finit par envoyer quelques exemples de ses travaux à diverses compagnies de jeux. Son premier emploi vient de Capcom, et compose la musique de Street Fighter II : The World Warrior. Mais c’est véritablement à partir de 1993 et de son arrivée chez Squaresoft que la jeune femme finit par s’imposer dans le milieu. Elle compose ainsi la musique de Breath of Fire, le JRPG culte, mais aussi celle de Super Mario RPG (en collaboration avec Nobuo Uematsu et Koji Kondo, rien que ça).

Par la suite, la compositrice devient une véritable référence dans le domaine, et on lui offre des partitions toujours plus importantes. Elle est en effet responsable de la musique de Parasite Eve, Legend of Mana, de toute la série Kingdom Hearts, des jeux Mario & Luigi. Et Square Enix lui fait confiance pour ses projets les plus importants comme, Final Fantasy XV en 2016. Monolith lui fait par ailleurs appel pour l’excellente bande-son de Xenoblade Chronicles en 2010. Bref, c’est une artiste extrêmement prolifique qui mérite que l’on se penche un peu plus sur son travail. D’autant que son oeuvre n’est pas terminée…

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